Augmentation mammaire mon expérience. Etape n°1 : la prise de décision


Beauté / vendredi, novembre 2nd, 2018

Le point de départ

Qui y’a t-il de plus féminin que la poitrine?

La puberté a signé pour moi le début d’un complexe qui ne me quittera plus et n’aura de cesse de faire de l’ombre à ma vie de femme.
A l’âge où les filles deviennent un peu plus chaque jour des femmes, être une « planche à pain » est vraiment délicat.
Ajoutez à cela le fait de se le faire reprocher, qui plus est par des garçons, (prouvant ainsi qu’eux aussi ont remarqué ce fait). Pas de doute, non seulement le complexe commençait à s’installer confortablement mais en plus de cela il prenait du terrain.

Le commencement

Malgré tout, on garde espoir. L’adolescence est compliquée pour tout le monde, c’est bien connu.
On sourit, on y croit, on traverse cette période.
Seulement voilà, les années passent, j’ai 15 ans, 17 ans , 19ans,  rien ne change, rien n’évolue.
Il est temps de me faire une raison… Mes petites cerises n’ont pas l’intention de se transformer en belles oranges…
Ma première idée a été d’accepter mon corps tel quel la nature me l’avait offert et de faire quelques recherches pour tirer avantage de cette situation.

J’ai toujours pensé que dans la vie tout n’était pas tout blanc ou tout noir. Mon éternel optimisme avait repris le dessus. Il y avait forcément du positif, à moi de le trouver.

En théorie

Je dirais qu’en résumé, les avantages principaux sont les suivants :

« Vous n’êtes pas obligé de porter de soutien-gorge, vous pouvez être sexy sans être vulgaire, jouer avec les jeux de transparences et les épaules dénudées, vous pouvez dormir sur le ventre, vous n’aurez pas mal au dos, tout ce qui est petit est mignon » …

Et tout cela est vrai. Je valide à 100% ces avantages.
De mon point de vue, ces points forts sont plus qu’acceptables quand on a une petite poitrine. Mais ce n’est pas le cas si vous n’avez pas du tout de seins…

En pratique

Car face à cette avalanche de bons conseils, il faut affronter le quotidien. Et je vous assure que l’affaire est loin d’être aussi simple.
Premièrement, au niveau de l’apparence.  Ne pas avoir de poitrine m’apporte un aspect juvénile.  Car rien ne représente plus la femme qu’un buste avec un minimum de volume. Donc Si je ne veux pas ressembler à une gamine de 11 ans et avoir un minimum de crédibilité, je ne peux pas sortir sans push up.

Cela peut sembler superficiel, mais je fais très jeune et parfois cela nuit à ma crédibilité dans le monde du travail. Pour compenser mon immaturité physique, il me faut prouver ma maturité intellectuelle. Chose qui n’est pas forcement demandé à tout le monde.
Deuxièmement, l’habillement. Il faut vraiment le vivre pour le comprendre. Mais cela rejoint le point au-dessus. Acheter un t shirt est quelque chose d’on ne peut plus banal pour certains.
Pour moi, c’est un défi.
Impossible de prendre le premier qui me tombe sous la main et surtout pas moulant. Il ne faut pas qu’il soit noir, ni trop long. Il faut jouer avec les matières et les illusions. Ce qui me va le mieux c’est les tops un peu fluides qui donne l’illusion de forme féminine.

Et finalement, cette recherche méthodique s’applique avec tous les hauts. Il m’a fallu du temps (beaucoup de temps), de l’argent et faire beaucoup d’erreurs pour trouver cette technique et  me sentir un peu mieux.

Les sous-vêtements

Pour être tout à fait honnête avec vous, je ne connais pas ma taille de soutien-gorge. Je n’ai jamais voulu la connaitre. Pour une raison toute simple, si on me posait la question, je ne pouvais pas apporter la réponse (car je ne la connaissais pas) et je coupais court à la conversation.

J’adore les sous-vêtements mais je n’ai jamais pu porter de beaux soutien-gorge en dentelle. Enfin si, j’ai déjà testé, mais le rendu me dégoutait au possible.

J’achète bien souvent des Push up chez Etam, la plus petite taille possible : 80A. Et là encore je suis loin de le remplir. Je camoufle cela avec des débardeurs moulant que je mets sous mes hauts. L’illusion est parfaite.
Là encore, j’ai sué pour trouver ce stratagème. Quelle belle perte de temps.

Pour la piscine, il faut jouer avec les volants, les matières et les motifs. Mais tu ne peux pas vraiment mentir ni tricher… c’est très compliqué pour moi de me mettre en maillots de bain. Cela fait plusieurs années que je n’en ai pas porté. A peine enfilé, Je me sens très mal à l’aise et n’arrête de penser aux personnes qui remarqueront mon absence de formes.
Je ne vais même pas parler de ma robe de mariée et des tricheries que j’ai dû opérer ici aussi.

Et au moment de se dévêtir…

La féminité

Ce moment est le pire. J’ai du mal à exposer cette partie dans l’intimité.

Tous les soirs, c’est le même rituel. Je rentre chez moi et me déshabille. J’enlève tous ces artifices et me retrouve face au miroir. Le peu de volume que j’avais réussi à acquérir disparait rapidement. J’observe mon buste de face puis de profil.

Honnêtement, je déteste cette partie-là. Elle peut me laisser indifférente pendant 6 mois et un soir créer un malaise profond. C’est toujours quand je pense avoir surpasser ce complexe qu’il revient plus coriace que jamais.

Le déclic

Et puis un soir, une fois de plus, face au miroir et dégoutée de ce que j’y vois, je décide que ce n’est plus possible. Que je ne veux plus souffrir, ne plus me faire de nœuds au cerveau. Ne plus batailler. Cette situation a assez duré.

Clairement, il me manque quelque chose. Je vais être honnête et dire tout haut ce que je ressens vraiment. J’ai le sentiment d’être amputée d’une partie de ma féminité.
J’avais 27 ans, c’était avant l’été et un an avant mon mariage. Ce jour-là, ma décision était prise.
Après plus de 10 ans de complexe, 10 ans de réflexion, j’ai décidé de subir une augmentation mammaire.

Je souhaite à l’aube de mes 30 ans, enfin me sentir femme.

 

 

 

2 réponses à « Augmentation mammaire mon expérience. Etape n°1 : la prise de décision »

    1. Bonjour Audrey.
      Je te remercie pour ton commentaire. (Qui me rassure également mine de rien).
      J’ai longtemps cherché des expériences similaires à la mienne sans rien trouver. C’est pour cette raison que j’ai voulu en parler.
      Je suis ravie de pouvoir t’apporter un peu de réconfort. 🙂
      J’ai tenté de raconter le plus de détails possible sur cette expérience car on en dit jamais assez en fait.
      Je prépare d’ailleurs un article pour mon bilan du première mois et j’ai pas mal de choses à raconter car une fois encore j’ai vécu des choses dont je n’ai jamais entendu parler. Donc si je peux aider … 🙂
      N’hésites pas si tu as la moindre question.
      Bonne visite

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