Et voici que se termine ce troisième trimestre sous le signe de « lecture attendue depuis longtemps ». Que ce soit des ouvrages qui se trouve dans ma Pile à lire depuis un an ou bien des lectures que j’espère lire depuis un moment et dont j’ai enfin pris la décision de lire… j’ai fais de jolies découvertes…
Juillet
Les mémoires d’un chat
Résumé: Un chat de gouttière au parler franc et rompu au langage des humains a pris ses quartiers dans le parking d’un immeuble. Lui qui, pour rien au monde, ne troquerait sa liberté se fait un jour percuter par une voiture et se voit contraint d’accepter la perspective d’une cohabitation durable avec Satoru, un locataire, qui le soigne et lui attribue un nom – Nana.
Cinq ans plus tard, des circonstances imprévues obligent Satoru à se séparer de Nana. Désireux de lui trouver un bon maître, il se tourne vers d’anciens camarades d’études, disséminés aux quatre coins du Japon. Commence alors une série de voyages et de retrouvailles …
Mon avis: Je ne vais pas y aller par 4 chemins: j’ai adoré ce livre. Roman à plusieurs voix, nous sommes à certains moment dans la tête du chat Nana, d’autres fois dans la tête des amis de Satoru. A travers ce voyage, nous découvrons des tranches de vie. Chacun son lot de joie et de tracas. On ne s’ennuie pas.
J’ai aimé le caractère donné au chat. il est parfois là sans être là, il agit comme une bonne étoile. Il est malin et malicieux. Il en est très attachant.
Je pensais lire ce livre rapidement, car il est vrai que les pages se tournent toutes seules… mais plus je le découvrais et plus je voulais le savourer. J’ai pris mon temps. Je me suis attachée aux personnages, aux décors, à ce duo de choc.
Et pour être honnête, J’ai été émue aux larmes… Une très jolie découverte
Note : 4.7/5
Les Suprêmes
Résumé : Odette, Clarice et Barbara Jean se sont rencontrées à la fin des années 1960 et ne se sont plus quittées depuis : tout le monde les appelle “les Suprêmes”, en référence au célèbre groupe de chanteuses des seventies. Complices dans le bonheur comme dans l’adversité, ces trois irrésistibles quinquas afro-américaines aussi puissantes que fragiles ont, depuis leur adolescence, fait de l’un des restaurants de leur petite ville de l’Indiana longtemps marquée par la ségrégation leur quartier général où, tous les dimanches, entre commérages et confidences, rire et larmes, elles se gavent de nourritures diététiquement incorrectes tout en élaborant leurs stratégies de survie.
Mon avis: J’ai commencé ce livre ne m’attendant à rien. Et pour être honnête, n’ayant pas lu la quatrième de couverture, je pensais qu’il s’agissait d’un livre sur le célèbre groupe de musique. Et bien pas du tout. Pour autant, mon plaisir ne fut pas moindre.
Etats unis, Années 90, nous faisons la connaissance de 3 femmes quinquagenaires qui se sont liés d’amitié dans les années 60.
Odette, née dans un sycomore, toutes en formes et pleine de caractère se voit devenir plus proche de sa mère décédée qu’elle ne le pensait.
Clarisse, femme trompée mais pas dupe est sur le point d’exploser.
Barbara Jean superbe femme aux allures de mannequin, n’a pas été épargné par la vie et lutte contre ses démons intérieurs.
J’ai adoré ce trio de femmes fortes. Les personnages sont intéressants, profonds.
J’ai apprécié me retrouver chez Big Earl, avec cette joyeuse petite bande à manger des milkshakes et partager des potins .
Les 3 amies sont comme une famille. Au fil du roman, On vogue entre passé et présent. Ce qui nous permet d’en apprendre plus sur ces trois femmes de caractère , sur leur passé, les épreuves qu’elles ont traversées …
Certains thèmes abordés sont très intéressants: Le racisme, le deuil , la spiritualité, le respect de l’autre.
J’ai passé un agréable moment et j’ai même acheté la suite de ce roman qui m’attend sagement dans ma pile à lire de l’été 2023… Oui oui j’y pense déjà…
Note: 4/5
Août
Résumé :
Hatoko a vingt-cinq ans et la voici de retour à Kamakura, dans la petite papeterie que lui a léguée sa grand-mère. Le moment est venu pour elle de faire ses premiers pas comme écrivain public, car cette grand-mère, une femme exigeante et sévère, lui a enseigné l’art difficile d’écrire pour les autres.
Le choix des mots, mais aussi la calligraphie, le papier, l’encre, l’enveloppe, le timbre, tout est important dans une lettre. Hatoko répond aux souhaits même les plus surprenants de ceux qui viennent la voir
Mon avis: Je ne vais pas laisser le suspense s’installer. Je vous le dis cash: J’ai adoré cette lecture. A tel point que plus j’avançais dans ma lecture et plus j’avais le sentiment de retrouver une amie chaque soir.
La construction du livre est intéressante. Il est découpé en 4 parties. Une par saison mais ne contient pas de chapitres. Un peu déroutant au début, j’ai fini par m’y faire.
Hatoko tient une papeterie. Mais c’est plus pour son métier d’écrivain public qu’elle est sollicitée. Se présente à sa porte des personnages, tous différents des uns et des autres qui ont besoin du talent d’écriture de notre héroïne. Une lettre pour exprimer un refus, pour dire à une amourette d’enfance qu’on espère qu’elle se porte bien, une lettre pour mettre un terme à une longue amitié qui n’a plus de sens…
J’ai beaucoup aimé découvrir cet art délicat où chaque mot a son importance, où l’on soigne le détail à la plume utilisée, l’encre, l’enveloppe et le timbre.
En trame de fond, l’histoire compliquée entre Poppo et sa grand mère appelé « l’Ainée » se dévoile tout doucement.
Le roman est doux, délicat, agréable. J’ai beaucoup appréciée l’ambiance général, les personnages secondaires, l’évolution du Poppo au fil du roman…
Il me tarde de découvrir la suite « la République du bonheur » l’an prochain…
Note: 4.5/5
Résumé:
Pourquoi une épouse amoureuse, une mère aimante, décide-t-elle de disparaître ?
À 37 ans, Joanne mène une vie sereine à Modesto, jolie ville de Californie, en cette fin des années 1970. Elle a deux enfants, un mari attentionné, et veille sur eux avec affection.
Et puis… alors qu’elle rentre de la bibliothèque, Joanne est agressée. Un homme surgit, la fait tomber, l’insulte, la frappe pour lui voler son sac. Joanne s’en tire avec des contusions, mais à l’intérieur d’elle-même, tout a volé en éclats. Elle n’arrive pas à reprendre le cours de sa vie. Son mari, ses enfants, ne la reconnaissent plus. Du fond de son désarroi, Joanne comprend qu’elle leur fait peur
Mon avis:
J’ai découvert cette auteur l’an dernier avec Hanna et ma Chérie.
Joanne vit paisiblement puis se fait agresser. Elle commence une descente en enfer et decide de partir à Las vegas pour fuir celle qu’elle est devenue.
Lecture intéressante, sans plus qui n’a pas su m’émouvoir plus que ca même si j’ai quand même pu comprendre la réaction du personnage. Joanne est totalement différente avant et après son agression.Et c’est normal. Cette femme de bonne famille vivait dans une bulle de bonheur qui a éclaté ce jour là. L’héroïne erre ensuite comme une âme en peine à las vegas et est introduite au sein d’un club de striptease: le Bunny Bunny.
J’ai apprécié ce passage. L’ambiance, les filles du club, le dirigeant patriarche. Là voici reine des cocktails. Je trouve que ca collait bien au personnage de Joanne. On sent qu’elle se reconstruit un cocon et qu’elle a changé psychologiquement mais je ne sais pas si on peut réellement parler d’une reconstruction du personnage. Je suis assez neutre du coup dans mon avis, les points positifs contrebalancant les négatifs.
J’ai trouvé le rythme un peu lent à mon goût malgré le passage au Bunny bunny. C’est ma troisième lecture de cette auteur et je pense que je ne suis pas le public attendue.
Note: 2/5
Septembre
Résumé: De sa naissance en 1956, à la fin des années de lycée, Odile LE HO – RALU dévoile des petites tranches de vie savoureuses, avec fraîcheur et humour. Ce sont des moments choisis, des scènes de vie en famille, au sein de son village breton, à l’école… Des souvenirs précis et imagés imprégnés de l’odeur d’une rose, du goût d’un croissant chaud, de l’émotion d’un baiser… de la saveur du premier diabolo fraise.
Mon avis: J’ai acheté ce livre lors de mon séjour tout récent en Bretagne. J’ai beaucoup apprécié découvrir la vie de cette bretonne née à la fin des années 1950. On y découvre le plaisir de savourer les petits bonheur du quotidien mais aussi une vie qui semble plus rude. . L’enseignement très stricte des sœurs dans les écoles privées, la modernisation petit à petit des foyers, des pulls tricotés et des vêtements fait mains, la plaisir d’avoir une voiture, visionner un film au cinéma …
J’ai trouvé ce livre très intéressant . Ce bond en arrière me fait prendre conscience de la chance que nous avons. Tout ce confort, ce modernisme… le bonheur ne se cache t’il pas dans les choses simples finalement?
Bilan:
Je ne regrette pas d’avoir sortie de ma Pile à livres les petites pépites que j’ai pu découvrir cet été. Je travaille toujours à réduire ma PAL même si je n’ai pas pu m’empêcher de craquer sur quelques livres lors de mon séjour en Bretagne la semaine dernière.
Mais pour l’heure maintenant que l’été est terminé (enfin dans ma tête)… Place au ¨Pumkin automn Challenge…
A bientôt